dimanche 25 octobre 2009

Voila ou j'en suis 2 mois apres...

Nous sommes le 24 octobre 2009, à moins de deux mois de l'échéance pour régler mon énoooooorme amende de 32000$. Demain, nous passons l'heure d'hiver. Une heure en moins, ça sera toujours ça de gagné!
Voici quelques news, car après une période assez médiatisée, le soufflet est retombé.

Les différents courriers envoyés aux institutions (ambassades, ministère des Affaires Etranges, DGAC...) n'ont pas servis a grand chose. Ah si ! lundi prochain j'ai rendez vous à l'ambassade des Etats Unis d'Amérique... mais en suivant la procédure classique de demande de visa... C'est apparemment la seule façon de pouvoir obtenir un RV avec un attaché consulaire afin de pouvoir lui exposer mon cas. A suivre...
J'ai deux trois autres contacts informels, des relations, qui pourraient faire avancer le schmilblick en "haut lieu", mais il faut être très patient... ne pas brusquer les choses !
J'ai aussi écrit à "Que Choisir" et à "Inter Mutuelle Assistance". Pourront ils m'aider dans mes démarches juridiques ?... Espérons !
Avec l'aide (pas vraiment gratuite... j'en suis déjà à 3000€ !) d'un avocat canadien de Montréal, j'essaie de monter un dossier en appel. La route va être longue et difficile... donc couteuse.

Côté blog, la démarche est efficace et je ne remercierais jamais assez tous mes amis qui compatissent et ont concrétisé leur soutien par un don. Ces dons atteignent déjà 2162€ ! mais là aussi, la route est longue... Le compte Paypal reste ouvert et toute autre forme de soutien est acceptée.

D'autres sources de financement possible: les jeux télévisés ! Eh oui, je sais, c'est pas terrible ! ... mais c'est pour la bonne cause ! J'ai participé à un casting (la roue de la fortune) à St Denis en banlieue parisienne. Expérience enrichissante. Présélectionné parmi une vingtaine de candidats, j'ai pu faire le zouave devant une caméra video... mais hélas, un courrier m'a récemment indiqué que l"aventure" s'arrêtait là ! Dommage :-( Je vais en essayer d'autres... faut pas se décourager sur un échec...

Définitivement cette expérience m'amène a faire des trucs assez inhabituels... et que je n'aurais certainement pas réalisé en d'autres circonstances.

Toute idée complémentaire est la bienvenue...

dimanche 20 septembre 2009

Il y a une vie après la prison...

Après une journée de repos avec les miens, je reprends le chemin du bureau ce jeudi 27 août.  Le travail c'est la santé... bien évidemment après une telle aventure ! Mais avec quels outils car je n'ai toujours pas récupéré mon PC, mon PDA et mon module Ecogyzer.
Dès ma rentrée, je suis sollicité par un journaliste du Parisien qui souhaite un interview scoop ce jeudi au bureau, pour une diffusion demain vendredi. Cette histoire pourrait arriver à d'autres personnes tentées de faire des tests en avion et il me semble utile que j'en parle pour témoigner de la "sensibilité" des compagnies aériennes sur ce sujet.


En fait l'article ne sortira que le samedi 29 car une actualité prioritaire mobilise la rédaction : une jeune fille séquestrée pendant 18 années. En comparaison, j'avoue que mon histoire est un vrai comte pour enfants.
Dès samedi matin, à la parution de l'article, je reçois la visite à mon domicile d'une reporter de M6. Ça dégaine vite ! Je l'invite aimablement à notre bureau pour protéger ma vie privée. S'ensuivent France 2, RTL radio et LCI. Et le soir de ce 29 aout, je passe donc sur le 6 minutes de M6 et au 20h de France 2. J'ai bien évidemment quelques chaleureuses réactions d'amis et de connaissance qui m'ont vu à la télé... mais je me serais bien passé de cette visibilité passagère dans de telles circonstances.

Et maintenant, il me faut trouver des idées pour régler cette somme faramineuse de 32000$. Ecrire un bouquin (ça prend du temps!), proposer un scénario de film (ça aussi, ça prend du temps!), participer à des jeux télévisés (les gains serviront a payer l'amende), faire un évènement payant (?), par exemple ...

Dans la semaine qui suit, des amis me proposent alors d'écrire un blog et d'ouvrir un compte Paypal. Bon, j'aime assez surfer sur Internet et je suis plutôt fan de la correspondance par e-mail (oh, pardon ! on dit courriel !), mais je n'avais jamais ouvert de blog et encore moins de Paypal. Mais après tout, pourquoi pas !
Je me lance donc sur "blogger", un outil de création de blog, et ça ne me parait pas trop compliqué... oh! il y a sans doute pleins d'imperfections sur ce blog, mais ça me permet de diffuser cette expérience et de suggérer une participation (ainsi se font les grands fleuves à partir de petites rivières).

J'essaie aussi la piste diplomatique en écrivant des courriers pour demander un entretien à notre Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et aux Ambassadeurs du Canada et des USA en France. La route est longue...

Et il y a la piste judiciaire... là c'est plus compliqué !

mardi 15 septembre 2009

Une arrivée à CDG stressante...

Pendant le vol qui me ramène "à la maison", je pense à tout ce qui m'est arrivé ces derniers jours.
Quelle épreuve : de la prison (la première fois de ma vie),  le goût humiliant des chaines et des menottes, cet univers carcéral impressionant, un procès avec "plaider coupable" et à la clé 32000$ d'amende et 10ans d'interdiction de Canada. Tout ça en une dizaine de jours ! Beaucoup pour un seul homme. Hormis le choc psychologique intense, les conséquences sont désastreuses. Mais comment allons nous bien pouvoir développer le marché nord américain avec un tel boulet, et comment vais je régler cette amende disproportionnée.



Mon voisin de siège, qui revient d'un trekking au  Pérou, me raconte son passionnant voyage et nous échangeons aussi sur la technologie GPS et les outils d'aide a la navigation... Du repos et quelques heures après, nous atterrissons à Paris CDG terminal 2A. Il va falloir passer la douane française. Que m'y réserve t on ?... Sans tomber dans la paranoïa (... j'en connais d'autres... enfin bref !), je m'attends au pire. Les informations se déplaçant plus vite que les avions, mon dossier est peut être déjà sur les écrans de nos douaniers tricolores... Le coeur un peu serré, je me dirige dans la file d'attente pour passer à la guérite du contrôle des passeports. La file avance lentement mais surement... Puis, d'un coup, je vois la douanière sortir de son bocal et fermer les portes d'accès à la sortie. Ses collègues en font autant. Fréquence cardiaque maximum ! Le grand huit de la foire du Trône fait figure de pâle manège de chevaux de bois à côté. Je m'imagine le pire... Un dangereux personnage va rentrer sur le sol français et ils ont du avoir la consigne de bloquer toutes les issues... Ça va barder !... Les passagers dans la file s'interrogent, moi aussi mais avec une petite idée de la situation et de ce qui m'attend (... il faut dire que j'ai un peu d'expérience, hélas !).
Et soudain, un voie suave distille un message dans les hauts parleurs : "Monsieur Inzo est prié de venir prendre sa valise laissée dans le terminal 2A niveau arrivée", puis le même dans un anglais à l'accent très frenchy... Oufff! quel  soulagement ! me serais je monté un scénario catastrophe... Paranoïa quand tu nous tiens ! je comprends donc l'envers du décor... ça part vite en vrille.
Un deuxième message du même type est diffusé puis le personnel de l'aéroport fait évacuer une partie du terminal dans le but de détruire le bagage suspect. L'épisode dure facilement une trentaine de minutes. Finalement les portes sont de nouveau ouvertes (Mr Inzo a du venir prendre possession de son bagage abandonné provisoirement car il n'y a pas eu d'explosion...mais je ne pense pas qu'il ait eu a subir de la prison et un procès, lui !). La file d'attente se reconstitue et à mon tour, je présente mon passeport au douanier qui me le rend très rapidement. Pas de remarques ?!... Je n'insiste pas. Ça y est, c'est fait !.. D'un seul coup, j'adore ce beau métier de douanier. Quel pouvoir : laissez passer ou bien arrêter ! ... Reste à récupérer ma valise. Elle tourne depuis un bon moment parmi d'autres sacs sur le tapis à bagages. Rien à déclarer et c'est la sortie.

La liberté, la vraie. Enfin ! Mon ami Philippe et son épouse Joëlle m'accueillent très chaleureusement. Je leur transmets ma joie de les retrouver, de les revoir enfin après tant d'émotions. Quelques instants après, mon adorable petite famille qui a eu quelques soucis pour stationner au terminal 2A, étant donné l'épisode de la valise sans propriétaire, s'arrête à la dépose minute pour m'embarquer vers mon foyer "home sweet home". Famille , je vous aime ;-)

Fin de mon cauchemar... et début d'une tranche de vie pour assumer les conséquences démesurées de celui ci.
Plusieurs interrogations subsistent : en état de choc, plaider coupable, était ce le meilleur choix ? faire appel : possible ?... comment réunir la somme de 32000$ dans les 4 mois impartis ? développer Ecogyzer sur le marché nord américain ? poursuivre l'expansion à l'export de notre PME, Nomadic Solutions ?...

lundi 14 septembre 2009

Mauvais rêve à New York JFK.

Debout à 3h30 pour me présenter un peu avant 4h30 au comptoir d'embarquement d'American Airlines à l'aéroport d'Halifax. Ce matin, c'est le départ pour les Etats Unis et les formalités de douane se font à l'aéroport, sur le territoire canadien. Lorsque je me présente à l'hôtesse pour enregistrer mes bagages, elle me précise que je devrais attendre mon "escorteur", Bob, avant d'effectuer mes formalités. Muni de mes cartes d'accès à bord (tout d'abord pour New York JFK et ensuite pour Paris CDG), je fais passer ma valise au contrôle de sécurité. Tout va bien... pour l'instant ! Je m'assois donc à l'entrée du couloir des embarquements pour attendre Bob. 5h00 : toujours personne... 5h15 : Bob aurait-il eu un empêchement de dernière minute ?... Ça serait dommage de s'arrêter là ! En si bonne voie !... 5h30: un homme d'une soixantaine d'année s'approche de moi accompagné de l'hôtesse. Ouf, c'est bien Bob ! Nous faisons rapidement connaissance et nous nous dirigeons vers la vérification des bagages de cabine. En passant sous le portique, Bob déclenche le signal et fait l'objet de fouille plus rapprochée, il a du garder quelques objets métalliques dans sa poche! Ça me rassure d'autant car je passe à mon tour mais sans encombre. Clin d'oeil ;-)

Et nous arrivons au contrôle des passeports. Alors là, on change de registre ! Visiblement on était attendu. Après une rapide vérification de l'identité de Bob, le douanier prend mon passeport et me demande de poser ma main sur une machine à empreintes digitales. Ça y est, je suis de nouveau dans la boite... peut être pas la même! (voir épisodes précédents). Il nous invite ensuite à le suivre dans des bureaux où je dois décliner mon identité complète, me plier encore une fois à la prise d'empreintes digitales et de fond de l'oeil, payer une amende (encore une !) de 65$US (à quel titre ?) et subir une fouille de mon bagage de cabine (jusqu'à la photocopie de documents personnels et au visionnage des photos de mon appareil - quelle indiscrétion !). Cela prend du temps et il est déjà 6h30, heure théorique du départ. Pourvu que notre avion ne parte pas sans nous !... Stress garanti ! Après les dernières questions, un douanier nous emmène au pas de course à la porte d'embarquement de l'avion, il est 6h45 et nous nous asseyons à notre place les derniers. Quelques instants après, l'avion décolle enfin avec 20 minutes de retard sur l'horaire. Pas besoin de vous faire un dessin, mais le vol s'est passé sans histoire (c'est bon, je suis vacciné... pour la vie !). Bob m'explique que je devrais répondre a quelques questions d'agents de sécurité d'AA et que je passerai probablement ma longue escale (12h00) à New York dans un salon de la compagnie. Je le remercie par avance de cette attention car je pourrai ainsi me reposer dans un cadre plutôt sympa.

Arrivée à l'aéroport JFK, 7h30 du matin heure locale (1 heure de décalage avec Halifax). A la sortie de l'appareil, deux agents en civil de la compagnie me proposent de les suivre pour répondre à leurs questions. Là, je m'y attendais... Par contre, quelques mètres plus loin, à peine sorti du couloir amovible, deux douaniers en arme, me suggèrent de mettre les mains sur le mur et me fouillent au corps pour vérifier si je ne porte pas une arme (ben voyons !). Interloqué, je regarde Bob et ses compères et je crois comprendre que la situation leur échappe. La reposante escale se transforme en continuité du cauchemar vécu quelques jours plus tôt. Pour couronner le tout, les douaniers me demandent d'enlever ma veste et de mettre les mains dans le dos afin de me passer les menottes. Et ça recommence ! mais pourquoi donc me traitent-ils comme un criminel ! c'est de l'acharnement !... Il est évident que dans ce type de situation, il vaut mieux exécuter ce qu'on vous demande plutôt que de chercher à discuter... Sous le choc, menotté mains dans le dos, je suis emmené, encadré par ces deux gaillards armés, jusqu'au quartier général des douanes de l'aéroport. Ce parcours me parait interminable, quel supplice! Je croise de nombreux regards interrogateurs, voire culpabilisateurs, de voyageurs marchant dans les couloirs. Je ne me sens pas bien...

Nous arrivons enfin au poste principal de douanes et je suis directement emmené en cellule où il est prévu que j'y passe la durée de l'escale (il est presque 8h00 et mon vol pour Paris est à 17h45). Ils m'enlèvent les menottes qui commençaient à me faire mal aux poignets. J'ôte ma montre et ma ceinture et leur donne toutes mes affaires. Je patiente quelques instants et un douanier me demande de le suivre dans un bureau pour un interrogatoire par un federal marshall de l'aéroport et un agent de sécurité, tout deux en civil. Je leur raconte donc mon histoire et ils décident finalement de me faire patienter dans une grande salle. Ils me rendent mes affaires ainsi que mon sac de cabine et je comprend qu'ils ont saisi le personnage que je suis : un ingénieur qui a fait une petite boulette avec de grosses conséquences.
Dans la matinée, je reconnais à l'entrée de cette grande salle les deux  agents de la compagnie qui m'attendaient à la sortie de l'avion. Rebelotte pour un interrogatoire. Mais celui là, il était prévu... Nous nous dirigeons alors vers un petit local meublé de quatre fauteuils confortables et d'un table basse. En présence d'un douanier et de ces deux agents, je recommence mon histoire et, à leur demande, je fais un témoignage écrit de ma version des faits. J'insiste effectivement sur le manque de communication avec l'équipage et qu'à aucun moment je n'ai été averti du risque de dérouter le vol à cause de moi sur Terre Neuve.

L'interview terminée, je me retrouve donc seul dans ce petit local où est disposé des jeux pour enfants (salle d'attente pour les familles). De temps en temps, un douanier vient me voir pour me demander si je n'ai besoin de rien, pour m'apporter à manger, ou de la lecture... Aux petits soins, quoi ! L'atmosphère se decontractant, je me risque à lui demander une faveur : "SVP M. le douanier, pourriez vous ne pas me mettre les menottes lorsque vous me raccompagnerez à l'avion". "Bien sur" répond-il d'un ton souverain. Ouf, c'est toujours une humiliation de moins en perspective. Je lui fais aussi la requête de téléphoner à ma famille pour confirmer mon arrivée demain matin à Paris et que tout se passe (... a peu près) bien ici ! Acceptée ! Serait-ce la chance qui me rattrape... J'en aurais bien besoin.

Vers 17h00, le douanier et 3 autres personnes m'escortent jusqu'à la porte d'embarquement de l'avion pour Paris. Accompagné jusqu'à mon siège dans l'appareil, je m'installe en prenant soin d'éloigner tout appareil électronique. L'avion décolle et je commence alors à envisager la liberté.
Reste l'arrivée à Paris CDG... mais on verra ça demain...

samedi 12 septembre 2009

Mon premier vol vers la liberté...

Mon vol St John's - Halifax est à 13h40 et je préfère arriver tôt à l'aéroport en cas de "surprise". Je m'attends à tout ! Après une nuit mouvementée car le voisin de la chambre du dessus faisait un potin d'enfer et une pluie diluvienne s'est abattue sur St John's (les effets de Bill), je me dirige dans la matinée vers l'aéroport.
Le cœur serré, je me présente au comptoir d'Air Canada pour enregistrer mon bagage. Que vont-ils inventer cette fois ci ?... L'hôtesse du comptoir me demande mon passeport et les références de mon dossier. Je lui remets tous ces éléments et j'attends sagement pendant qu'elle tapote sur son terminal. Suspense...
Elle enregistre ma valise, édite la carte d'accès à bord, et me la tend avec mon passeport. Je rêve ! Et elle me souhaite même un bon voyage... Merveilleux, je n'avais plus l'habitude !... Soulagé, balbutiant un "thank you" ému, je réalise que c'est le premier vol que je vais prendre depuis ce samedi 15 aout où tout à commencé. Je n'en croyais pas mes oreilles... après toutes les difficultés rencontrées à Gander...

Bref ! Le soleil pointe le bout de son nez, Bill était passé dans la nuit au large de St John's. Feu vert pour Halifax. A l'issue d'un vol rapide, me voila arrivé à Halifax. Je file directement au comptoir American Airlines où je devrais embarquer demain matin pour New York (JFK). Mike, le "GO" d'AA, m'avait averti que je serai escorté pour ce vol. La confiance règne !! et aussi pour m'accompagner dans les formalités pour passer les douanes US. Je sens qu'on va pas rigoler. Une hôtesse me dit de me présenter directement demain à 4h30 du matin (le vol étant à 6h30) et là je rencontrerai Bob, mon "escorteur".

Une navette de l'hôtel m'y amène et comme il est 15h00, pour passer le temps, je décide de visiter la ville d'Halifax située à presque 50km. Après avoir déposé mes bagages dans ma chambre, je retourne à l'aéroport d'où je peux prendre un bus ou un taxi pour Halifax. En faisant la queue pour prendre un ticket de bus, j'aperçois un tarif de prix pour les limousines et taxis. Un rapide calcul pour déduire qu'il serait plus avantageux de louer une limousine à trois. Je fais part de ma conclusion à deux autres personnes qui attendent comme moi dans la queue et banco, on monte dans la limo qui nous transporte vers le centre ville. Deux femmes domiciliées à Halifax et qui rentrent de vacances passées dans l'ouest du Canada , m'accompagnent. La limo nous dépose au domicile de l'une d'entre elles et la seconde m'accompagne un bout de chemin dans Halifax. Chaque jour, je me renforce dans l'idée que la communication entre les êtres est la chose la plus importante qui soit pour améliorer la compréhension des choses, la relation entre nous, le partage des ressources... et accessoirement empêcher des déroutements d'avion inutiles ! L'avantage de l'Homme sur l'animal (non doté d'intelligence) réside bien, principalement, dans la qualité de notre communication entre humains. Bon, j'arrête ici ma philo de comptoir... Mais quand même !

Je traverse donc de jolis jardins publics avec kiosque et étang où batifolent quelques canards autour d'une maquette du Titanic, je grimpe à la citadelle, vieux fort d'une ancienne garnison britannique surplombant la ville, et descends ensuite vers le port. Halifax est une charmante ville au style old British  avec quelques "petits gratte ciel" en bordure de la baie et un port touristique d'où partent des bateaux pour voir les baleines au large des côtes de la Nouvelle Ecosse (Nova Scotia comme ils disent ici). L'originalité touristique : des camions amphibies pour visiter la ville et faire un petit tour dans la baie. C'est rigolo !

Il est 19h30 et il faut bien une heure pour rentrer à l'hôtel (bus + navette). Ce soir je ne me couche pas tard car demain matin, embarquement tôt à 4h30 et passage de douanes US sur le territoire canadien. J'angoisse deja !...